Un véhicule dit « Flex fuel » est un véhicule dont le moteur peut tourner à la fois avec de l’essence, du bioéthanol ou un mélange des deux, quel que soit le taux d’essence et d’éthanol. Très populaire au Brésil, ce type de véhicule devient de plus en plus populaire de par le monde, en raison de l’émergence de biocarburants. Dans cet article, vous découvrirez l’historique des véhicules flex fuel et leur impact qu’ils ont – en bien ou en mal – sur l’environnement.
Historique
Lors de la crise pétrolière des années 70, le Brésil a voulu éviter les importations de pétrole et a misé sur le développement de l’alcool. L’équipementier italien Magneti-Marelli, filiale de Fiat inventa ce moteur pour répondre pour les besoins du marché brésilien. Si bien que la première voiture Flex-Fuel fut la Fiat 147, en 1979.
Un succès Brésilien
Depuis 2005, une majorité de voitures vendues au Brésil sont flex-fuel et près de 90% des voitures vendues actuellement sont flex-fuel. En effet, l’alcool est vendu au bas mot deux fois moins cher que l’essence (coût de production du bioéthanol : 0,17€ le litre). 22,8 milliards de litres ont été produits en 2008 (l’équivalent de 20 jours d’exportation de pétrole de l’Arabie Saoudite). Cela a permis d’éviter d’importer environ 140 millions de barils de pétrole, soit une économie de 10 milliards de dollars et évita le rejet de 50 millions de tonnes de co2.
Risques des véhicules flex-fuel
Mais le modèle n’est pas répliquable partout tel quel : peu de pays disposent de terres en quantités suffisantes pour cultiver du bioéthanol sans diminuer la production agricole comme au Brésil. En outre, cette production massive a aussi eu la conséquence d’augmenter le prix des terres près de Sao Paulo, poussant donc indirectement à l’augmentation du prix des denrées alimentaires. Enfin, l’extension de la production, pourrait si elle prenait de grosses proportions, pourrait inciter à la déforestation.
Cet article est désormais terminé. J’espère qu’il vous a intéressé et bonne visite sur eco-malin.com