De nos jours, un bon nombre de matériaux sont disponibles sur le grand marché de l’isolation. Cependant, il y en a quelques-uns qui peuvent être particulièrement nocifs pour notre environnement. Et c’est pour cette raison que l’isolant organique se démarque et est de plus en plus utilisé dans la construction verte.
En effet, les isolants biosourcés présentent plusieurs avantages non négligeables. Ils peuvent être utilisés de diverses façons différentes, ce qui donne un large choix pour une architecture des plus écologique. Pour en savoir davantage sur l’isolant biosourcé, il vous faudra lire l’article qui suit ! Focus !
L’isolant biosourcé, qu’est-ce que c’est exactement ?
L’isolant organique est un isolant performant certifié par le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment). Il est issu de biomasse végétale, animale, et matériaux écologiques.
Afin qu’un matériau soit considéré comme étant un isolant biosourcé, plusieurs éléments sont requis, tels que :
- sa durabilité ;
- son efficacité ;
- son côté sain ;
- une faible charge énergétique ;
- un faible impact énergétique et environnemental ;
- améliore le confort du foyer.
Il faut savoir également que l’isolateur biosourcé fait l’objet d’un marché qui est actuellement en plein essor. Selon le matériau, il existe trois formes différentes : les feuilles, les rouleaux ou la ouate à souffler ou à pulvériser.
Quels sont les divers isolants biosourcés ?
Il faut savoir que sur le marché de l’isolation, il existe une large palette de choix d’isolants biosourcés. Parmi ces choix, voici une liste non exhaustive :
- l’isolant en chanvre ;
- la fibre de bois ;
- l’isolant en liège ;
- l’isolant en lin ;
- la laine de coton.
L’isolant en chanvre : cultivé en France et en Belgique, il s’agit d’une plante très résistante. Elle pousse rapidement et n’importe où, même dans un sol pauvre. Ce qui rend la culture plus facile et moins coûteuse.
Les fibres de chanvre sont retirées des tiges et séchées avant d’être utilisées pour l’isolation. Elle peut absorber d’une façon naturelle l’humidité dans la pièce et la restituer lorsque l’air devient trop sec. Cela en fait un matériau respirant et parfait pour faire de l’isolation pour les maisons, en particulier les ossatures en bois.
La fibre de bois : il s’agit d’un isolant qui est fabriqué à partir de déchets de bois non traités. Ce dernier est composé de panneaux fabriqués à partir de ces débris mélangés à de l’eau. Il contient de la lignine, une résine de bois naturelle, donc aucun liant supplémentaire n’est nécessaire.
Les fibres de bois ont également la capacité de pouvoir absorber l’humidité. Il peut être posé seul ou associé à d’autres isolants tel que le chanvre. Il bloque par ailleurs le bruit, mais est parfois inflammable.
L’isolant en liège : c’est un matériau naturel de culture traditionnelle dans le sud de l’hexagone. La production de liège, en revanche, est insuffisante pour répondre aux besoins croissants, car la régénération des écorces prend près d’une décennie.
La majeure partie du liège utilisé en France est importée. Cette isolation phonique est efficace et, bien sûr, antiseptique, mais c’est un mauvais isolant thermique.
L’isolant en lin : il s’agit d’une plante à fibres cultivée depuis des milliers d’années. Le lin est principalement utilisé pour fabriquer des vêtements, mais ses fibres sont de plus en plus utilisées dans la fabrication des panneaux isolants pour les murs, les toits et les greniers. C’est un matériau durable et sain avec une bonne isolation phonique. Cependant, son tarif est un peu élevé.
La laine de coton : c’est un matériau isolant qui est essentiellement composé de 80 pour cent de fibres de coton recyclé. Ainsi que de 20 pour cent de fibres de polyester. Il est de plus très résistant, cependant il est nécessaire de le traiter à l’aide de sel de bore et de le préserver au mieux des mites.