Face à la consommation croissante d’énergie dans le monde, le biofuel s’avère être une excellente solution.
En quoi ça consiste ?
Le biofuel exploite un principe de base très simple qui est un principe naturel, à savoir la photosynthèse. Dans la nature, pour pouvoir grandir et se développer, les arbres ont besoin d’énergie solaire, d’eau et de minéraux. Ils absorbent le CO2 de l’air pour capter le carbone afin de fabriquer des troncs d’arbre et relâcher de l’oxygène. Le principal avantage des arbres, c’est quils peuvent non seulement capter le C02 dans l’air, mais aussi diminuer leurs quantités, ce qui permet de former le combustible bois. Toutefois, les arbres mettent souvent du temps à se développer, cela peut prendre une année voire une dizaine d’années, ce qui fait que le rendement n’est pas forcément intéressant. Le bois s’avère être une bonne alternative, mais en l’état actuel des choses, on ne pourra pas encore remplacer le pétrole, le gaz et le charbon par le bois. Et c’est là qu’intervient le biofuel.
Certains scientifiques se sont aperçus qu’il existe des algues microscopiques qui offrent d’excellents rendements. Le sujet a notamment déjà été évoqué dans le dossier concernant les biocarburants. Ces solutions s’apparentent à des micros – algues qui ont besoin d’eau, de soleil et de CO2 pour se développer. L’on note d’ailleurs que la pratique a déjà séduit quelques industriels qui ont choisi d’installer des usines d’algues près des centrales thermiques ou de raffineries. Du coup, le CO2 de la raffinerie ou de la centrale thermique, au lieu d’être jeté dans l’atmosphère en tant que déchet, est renvoyé vers la serre parce que le CO2 est la nourriture des algues. Cela permet donc de transformer les déchets en nourriture pour les algues et une fois que les algues se développent, on peut ensuite les transformer en biocarburant.
Évidemment une fois que le biocarburant aura été brulé, le carbone aura été émis, ce qui signifie qu’il y aura tout de même de la pollution, mais disons qu’au lieu d’utiliser les énergies fossiles qu’une fois par exemple dans la centrale thermique ou dans la raffinerie, on peut l’utiliser deux fois, dans la raffinerie et dans la centrale thermique, mais aussi en tant que biocarburant.
Le biofuel se base alors sur un principe simple et s’avère être une option intéressante. Récemment, des chercheurs ont trouvé une algue promettant de bons rendements, portant le nom de Synechocystis 6803, une bactérie connue comme une cyanobactérie. Au-delà de son appellation peu commune, cette bactérie a un immense avantage. En effet, tout ce dont elle a besoin pour se développer, c’est de l’eau, quelques sels basiques, du CO2 et bien sur de la lumière du soleil. Ces éléments sont faciles à trouver puisque le CO2 est présent dans l’air ou arrive dans une forme concentré depuis les cheminées des usines, l’eau est puisée dans le sol et pour sa part, la lumière est une source inépuisable et entièrement gratuite. Une fois que la bactérie dispose de tous ces éléments, elle va pouvoir produire de l’éthanol qui peut être utile dans la fabrication de biocarburant comme la bio-essence. Elle peut également produire de l’hydrogène, du butane, de l’isobutane et potentiellement du biodiésel.
Actuellement la bactérie est encore en stade d’étude expérimentale, mais ce qu’il faut savoir, c’est que les chercheurs sont en train de réfléchir sur un moyen de concentrer suffisamment la bactérie et de la modifier pour qu’elle puisse produire du biofuel 24 h par jour.
En somme, le biofuel présente d’immenses avantages, il permet de réduire la consommation d’énergie par le recyclage des fumées d’échappement d’une usine et permet également de réduire la quantité de CO2 dans l’atmosphère comme n’importe quelle plante et donc de limiter le réchauffement climatique.
À retenir
Le biofuel est un excellent moyen pour réduire le réchauffement climatique, car non seulement il produit de l’énergie propre, mais en plus il diminue la quantité de CO2 atmosphérique, ce qui n’avait jamais eu lieu dans le passé. Donc, espérons que le biofuel, combiné aux énergies renouvelables classiques, aux économies d’énergie notamment et aux « smart grid » par exemple, puisse arriver à contribuer à faire un monde plus durable.
Cet article est désormais terminé, j’espère qu’il vous a plu, à bientôt !