Apprendre une langue étrangère en respectant l’environnement

L’apprentissage d’une langue étrangère est quelque chose que la plupart d’entre nous devrait considérer, que ce soit pour s’enrichir personnellement et pouvoir regarder des films en VO ou voyager, ou pour progresser dans sa vie professionnelle. Bien qu’il soit possible d’apprendre ou de devenir plus fluent dans une langue étrangère avec des cours du soir ou des cours en ligne sur internet, rien ne remplacera jamais le contact direct avec ceux qui parlent la langue couramment. Les stages de langues à l’étranger sont donc le meilleur moyen de faire des progrès rapides et époustouflants dans l’apprentissage d’une langue étrangère.

Cependant, si vous êtes comme nous concernés par l’environnement et la protection de la planète, partir au bout du monde pour apprendre une langue peut poser un problème à cause notamment de l’empreinte carbone que les vols aériens représentent. La bonne nouvelle c’est que vous pouvez trouver des stages de langues relativement proche de la France et éviter des transports trop polluants.

Le Royaume-Uni ou l’Espagne en train

Par exemple, si vous voulez apprendre l’anglais ou améliorer votre niveau datant du lycée, le Royaume-Uni est à quelques heures de train seulement grâce à l’Eurostar. Pas besoin de traverser l’Océan Atlantique pour vous rendre aux États-Unis, il y a beaucoup à découvrir de l’autre côté de la Manche.

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Pour ceux qui sont vraiment intéressés par les énergies renouvelables et la mise en pratique de mesures environnementales, choisissez l’Écosse comme destination. Glasgow est une des candidates pour la nomination de capitale européenne verte en 2015, et l’Écosse est l’une des premières nations pour la production d’énergie renouvelable, notamment grâce à de nombreux parcs d’éoliennes.

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Mais l’anglais n’est pas la seule langue étrangère dont l’apprentissage présente un intérêt. Ceux qui aiment voyager et veulent par exemple découvrir un jour l’Amérique centrale et du sud feraient bien d’apprendre l’espagnol. Pour cela, rien de plus facile que de se rendre… en Espagne. Là encore, ce pays est facilement accessible en train, voire en bus. Ceci est valable pour apprendre l’allemand en Allemagne ou en Suisse et l’italien en Italie.

Les transports en commun sont également un bon moyen de découvrir les paysages d’un nouveau pays plutôt que de le survoler rapidement. Pour ce qui est du temps que cela prend, ce ne devrait pas être un problème. En effet, un séjour de langue ne dure pas juste quelques jours, mais plutôt plusieurs semaines, voire mois. Donc deux ou trois jours de plus de transport ne sont pas trop pour vous, mais peuvent limiter votre impact sur l’environnement. Pour en savoir plus sur les stages de langues et préparer votre prochain séjour à l’étranger, cliquez ici.

6 commentaires

  1. Bon article ! Mais il n’est pas facile pour ceux qui veulent apprendre l’anglais hors de la zone européenne de voyager tout en respectant l’environnement. Y arriverons-nous un jour ?

  2. Il ne faut pas oublier non plus que la nature travaille aussi et a une certaine capacité à se régénérer. Le tout est donc de trouver un certain équilibre et d’exploiter les ressources de manière intelligente!

  3. En effet, le problème, c’est que depuis 20 ans environ, l’homme consomme plus que ce que la nature produit. A l’image d’un compte en banque, si les dépenses sont supérieures aux recettes (intérêts + revenus) tôt ou tard, le compte en banque sera vide… sauf à mieux gérer son compte comme tu le dis 😉

  4. S’il est vrai qu’il y a quelques années, nous pouvions être unilingues sur le marché du travail, il en va tout autrement aujourd’hui. L’école a un rôle à jouer. Le bilinguisme est une nécessité et le multilinguisme un atout indéniable. Il faut dire qu’actuellement de nombreux efforts sont déployés pour accompagner l’élève immigrant à bien s’intégrer dans sa société d’accueil. Les articles en français, dans cette édition, en font foi. L’auteur Georges Duquette nous invite à respecter les critères qui favorisent l’acquisition d’une langue étrangère et les principes de base concernant le bilinguisme et les langues secondes, tout en sauvegardant sa langue d’origine. Les chercheures Françoise Armand et Diane Dagenais croient que la diversité linguistique constitue une porte d’entrée particulièrement riche pour l’éducation interculturelle. Elles présentent un projet très prometteur d’éveil aux langues vécu dans des classes de Montréal et de Vancouver. En février 2011, le premier ministre du Québec, M. Jean Charest, annonçait que le gouvernement rendrait obligatoire l’implantation de l’anglais intensif pour tous les élèves de sixième année du primaire. Micheline Schinck appuie cette mesure reconnue comme la méthode la plus efficace jamais développée dans les programmes d’éducation à grande échelle, pour l’acquisition d’une langue seconde. L’approche actionnelle dans l’enseignement des langues étrangères présentée par Marianne Jacquin est une avenue intéressante à explorer. Cette auteure affirme que contrairement à des situations d’usage de la langue en dehors de l’école, ce qui compte ou devrait compter en classe, c’est le processus d’apprentissage, davantage que le résultat.

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